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Après la mission Apollo 17 en décembre 1972, les missions successives Apollo 18, 19 et 20 furent abandonnées faute de budgets multiples pour des projets parfois trop ambitieux, divergents et trop coûteux pour être tous honorés. Après Cernan et Schmitt et le départ de la Lune le 14 décembre 1972, plus aucun homme ne retournera fouler Le satellite naturel de la Terre.

 C’est désormais le programme Skylab Lancé en mai 1973 qui devient le nouvel objectif des Etats-Unis d'Amérique avec pour vocation de devenir la première station spatiale de l'humanité, mais après seulement 3 missions d’observation solaire et de diverses expériences en apesanteur, des astronautes malades à bord, de très nombreuses défaillances des systèmes et la perte d’un panneau solaire,le module Skylab en piteux état devint une station fantôme délabrée à peine un an après sa mise en orbite. Le laboratoire du ciel erra encore 5 longues années autour de la planète, lentement rongé par les vents solaires. Une technologie de pointe déjà à l’agonie, usée par les radiations. Ce géant de métal mit un terme à ses souffrances mécaniques à l'été 1979 en embrasant le ciel Australien le 11 juillet, pour se disloquer et se répandre en fusion sur 6500 km entre la côte et l'océan Indien. 

C’est la fin des missions Apollo, la fin de la mission Skylab, et le début d’un secret solidement gardé pendant plus d’un siècle.

Le Liberty Descendit à la verticale en dispersant un épais nuage de poussière grise qui le submergea et enveloppa la sonde habitée d’une cape de particules minérales blanches, rendant les caméras d’approche inutilisables. Dans l'habitacle confiné, des indicateurs sonores retentissaient, des voyants clignotaient tandis que l’appareil s’immobilisait enfin. Le commandant, les épaules larges, le visage carré aux cheveux courts et grisonnant soupira à la sergente Olara : “ J’ignore si on pourra décoller, mais ce qui est sûr, c’est qu'on a atterri en douceur !”...

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Contre cette paroi presque abrupte et plongé dans une ombre quasi permanente, un dôme basique faisait comme une cloque qui sortait du plancher lunaire, une grosse bulle de roche artificielle. Tout autour, le sol inspirait l'idée qu’il avait été labouré, sans aucun doute fut-il utilisé par les missions qui n’avaient officiellement jamais eues lieu pour faire le mortier lunaire de la station Artemis. “Une grosse verrue humaine sur une peau selene …” Marmonna Karl en s'emparant de son scaphandre mural : “ …On va pouvoir enfiler nos combis et se dégourdir les pattes … trois jours à rester cloîtrés, même si vous êtes charmante, c'est long!” Olara leva les sourcils, en se dirigeant vers son équipement de sortie lunaire et lança : “Effectivement commandant, on arrivait au bout de votre humour !” ...

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La Station baignait dans une noirceur ténébreuse, aucun bruit, aucune source de lumière. Le système de contrôle environnemental indiquait des valeurs d'atmosphère terrestre en cours de diffusion dans le dôme. Bientôt, ils pourront retirer leur combinaison. Seuls quelques reflets rapides de leurs torches frontales sur des éléments métalliques indiquaient des tubes faits de structures alvéolées. Elles soutenaient des modules d’habitation à quatre mètres du sol qui s'estompaient dans cette obscurité vorace. Olara palpa le mur que son casque baignait d’une lueur blanche, remarquant l'interrupteur général oxydé à côté du bouton de dépressurisation. Elle baissa le levier. 

Bruit mécanique, son d’une turbine, quelque chose comme le râle inhumain d’un monstre qui s'éveille. lentement, des lumières oranges tremblèrent en point séparés sur le bord supérieur du module lunaire qui leur faisait face. D’un éclat fragile peinant à prendre de l'intensité, les carcasses de fer familières  repoussaient l’insondable nuit une à une...